Description
Le Bloc B-7937-H-l, dans lequel résidait Aïko Sakara, était pourvu d’une meurtrière horizontale en plastacier qui offrait une vue panoramique sur une infime partie de la gigantesque mégalopole.
HugeCity était le résultat de l’agglomération naturelle de titanesques villes-états, dont la croissance avait été exponentielle, au point de ne plus former qu’une seule métropole. Elle recensait une population approchant les 500 millions d’habitants.
Sur cette partie du globe régnait un climat de mousson permanente et étouffante. A l’humidité climatique, il fallait ajouter celle des émanations des installations souterraines servant au fonctionnement des blocs, et des systèmes de récupération et de traitement des eaux. En conséquence, l’environnement, dans les quartiers pauvres des niveaux inférieurs, consistait en une étuve de moiteur, comme une antique machine à vapeur.
Mais dès que l’on s’élevait au-delà du premier kilomètre, au niveau des blocs habités par les citoyens plus aisés, les centres commerciaux et de loisirs sous dômes faisaient leur apparition. Il fallait bien offrir aux citoyens des perspectives de réjouissance dans un monde qui en était par ailleurs dépourvu.
Chaque bloc était autonome, avec sa propre administration, ses propres casernes, services de sécurité, hôpitaux, écoles, commerces et bureaux. Etant employée par le consortium Data-Chemicals, Aïko bénéficiait d’une cellule dans un bloc d’habitation. Même si ce n’était pas le grand luxe, c’était toujours mieux que de vivre dans un des niveaux inférieurs ou pire, « En bas ».
En bas.
C’était justement là qu’elle allait devoir se rendre, à la demande de son employeur, pour tenter de retrouver un ancien collaborateur. Ce dernier avait confondu ses attributions et ses intérêts personnels. Il s’était mis à fournir des puces sur-mesure à des clients peu recommandables : des amateurs de sensations fortes, et des organisations criminelles qui cherchaient à booster les capacités de leurs hommes de main.
Elle connaissait la procédure. Elle commença par prendre la médication qui augmentait sa perception neuronale, puis celle qui lui faisait supporter l’infiltration dans les strates hostiles de la Matrice. Puis elle se connecta au réseau via sa console Ono-Sendai dernier cri, après avoir lancé les logiciels de brouillage fournis par la mégacorporation. Elle brancha les trodes de la machine à l’une des broches situées à l’arrière de son crâne, se cala dans son siège baquet recouvert de switchs neuro-stimulants, et lança la procédure.
Plongez vos joueurs dans le gigantisme et la profondeur d’une mégalopole du futur, en fixant au mur de votre salle de jeu de rôle la tapisserie « Cybercity » (des crochets son fournis à cet effet). Si vous êtes maitre de jeu, placez idéalement derrière vous, pour qu’elle soit l’objet inconscient de tous les regards durant la partie. Apportez-lui du relief en l’illuminant d’un projecteur nébuleuse qui reproduira les néons de la métropole futuriste, ou via un projecteur posé au sol. Vous pouvez aussi l’utiliser en nappe, sur laquelle vous ferez rouler des dés adaptés à votre univers de science fiction. Des bruitages, ou bien une musique adaptée à votre jeu pourra être diffusée via une enceinte bluetooth d’un autre monde. Votre session de jeu fera figure de référence, et restera gravée dans vos souvenirs de rôliste.
Matériau : Polyester hydrofuge imprimé tout en couleur.
Contenu : Une nappe – tapisserie polyester 150 x 200 cm, impression 3D motif métropole du futur, avec système d’accrochage mural.
Emballage : Sachet plastique.
Univers idéaux : Tous les univers de science fiction présentant une mégalopole du futur, particulièrement cyberpunk.
Jeux idéaux : Blade Runner, Cyberpunk Red, Judge Dredd, Shadowrun, CyberAge, Berlin XVIII, L.A. 2045, C.O.P.S….