Description
Aïko Sakara n’avait pas mis longtemps à trianguler le périmètre où les agissements du suspect étaient circonscris. Sans doute grisé par les gains substantiels qu’il tirait de sa « petite activité », il avait été un peu léger quant à la sécurisation de sa traçabilité sur le réseau.
En dissimulant ses agissements au sein même des datas de DataChemicals, son ancien employeur, il avait pris un risque stupide tout en démontrant son arrogance. Mais cela lui permettait de puiser dans les ressources logistiques et cybernétiques du consortium, pour fabriquer sur mesure ses puces de contrebande.
Aïko n’avait eu qu’à s’attaquer au « Glacier », la forteresse virtuelle qui protégeait le hack, puis lui confronter le virus d’infiltration mimétique conçu par ses soins. Il ne lui avait fallu que quelques instants pour isoler la nature et l’origine des flux qui transitaient par le hack, et les relier à son concepteur.
Le signal aboutissait à une boutique d’implants et de cabines holosuites à réalité augmentée. L’endroit se trouvait « En bas », dans les profondeurs le plus abjectes de la ville. Ghetto à l’échelle d’un pays, mélange de bouges, d’établissements aux activités suspectes, et de logements précaires et vétustes, « En bas » était le niveau zéro de la mégalopole, celui où on recrutait les laissés pour compte pour opérer les basses besognes de la bonne société qui, par opposition, vivait « En haut ».
Dans ces abysses urbains, la pluie et la moiteur étaient omniprésentes. Le matériel utilisé devait être « tropicalisé », ou de conception militaire, pour pouvoir fonctionner. Aïko demanda au Cyber-Uber de la déposer à 200 mètres de la boutique suspectée. Elle descendit, et se fondit dans la foule, qui, à cette heure pourtant tardive, errait sur les trottoirs bondés, comme sans but.
C’était le paradis des nerds et des câblés : prothèses de membres, broches occipitales ou temporales étaient arborées fièrement comme symbole d’appartenance à telle secte ou tel gang. L’imperméable transparent et lumineux que portait Aïko laissait voir sa jambe bio-cybernétique de conception militaire. L’implant était hors de prix. Aïko se trouvait sur le trottoir qui faisait face à la boutique cyber. La façade était parcourue d’hologrammes multicolores. Elle passa la main sous sa capuche, et inséra dans sa nuque un double implant d’infiltration tactique et de combat militaire. Puis elle l’activa. Son corps lui sembla immédiatement plus affûté, plus réactif et boosté. D’un mouvement de rétine elle activa son Mauser Mark V à visée continue. Restait à savoir ce qu’elle allait trouver en face. Elle se dirigea vers l’entrée de l’établissement. Elle allait bientôt être fixée… Le maitre de jeu demanda au joueur interprétant Aïko de faire un jet de Perception, avec un bonus.
Plongez vos joueurs dans le gigantisme et la profondeur d’une mégalopole du futur, en fixant au mur de votre salle de jeu de rôle la tapisserie « Hacky Rainy City » (des crochets son fournis à cet effet). Si vous êtes maitre de jeu, placez-la idéalement derrière vous, pour qu’elle soit l’objet inconscient de tous les regards durant la partie. Apportez-lui du relief en l’illuminant d’un projecteur nébuleuse qui reproduira les néons de la métropole futuriste, ou via un projecteur posé au sol. Vous pouvez aussi l’utiliser en nappe, sur laquelle vous ferez rouler des dés adaptés à votre univers de science fiction. Des bruitages, ou bien une musique adaptée à votre jeu pourront être diffusés via une enceinte bluetooth d’un autre monde. Votre session de jeu fera figure de référence, et restera gravée dans vos souvenirs de rôliste.
Matériau : Polyester hydrofuge imprimé tout en couleur.
Contenu : Une nappe polyester 150 x 200 cm, impression 3D motif rue d’une métropole du futur.
Emballage : Sachet plastique.
Univers idéaux : Tous les univers de science fiction présentant une mégalopole du futur, particulièrement cyberpunk.
Jeux idéaux : Blade Runner, Cyberpunk Red, Judge Dredd, Shadowrun, CyberAge, Berlin XVIII, L.A. 2045, C.O.P.S….
