Description
« Votre présence est requise au manoir Hillcomb en début de soirée – Stop – Venez seul – Stop – Affaire de la plus haute importance – Stop. »
Le détective Thornton relisait le télégramme pour la énième fois. Au su de la richesse de Hillcomb, il y avait là une grosse opportunité pour sa toute nouvelle agence. Son associé et lui-même avaient quitté le Boston Police Department il y a quelques mois, pour s’établir à leur compte. Mais les affaires peinaient à démarrer. Aussi la perspective de travailler pour un notable était alléchante. Il rangea le télégramme dans sa poche, descendit de voiture, et, tout en scrutant l’imposante bâtisse, se rapprocha du manoir. C’était là que résidait Théodore William Hillcomb, troisième du nom.
Il fit retentir la sonnette. Un domestique en livrée lui ouvrit la lourde porte en chêne, et l’invita à entrer. « Suivez-moi, je vous prie, Monsieur Thornton ». Le domestique le guida dans une bibliothèque, où il lui proposa un verre de bourbon, avant de s’absenter.
La pièce était somptueuse. Dans un des angles trônait un immense et majestueux bureau. Y étaient posés une lampe en opaline verte et au piétement de laiton, un sous main de cuir, des enveloppes à l’entête de Hillcomb Steelworks, et de nombreux documents administratifs et comptables. Une odeur de cigare et d’encre flottait dans la pièce. Les notes d’un air à la mode émanaient d’un gramophone, depuis une pièce voisine.
Verre de bourbon à la main, Thornton parcourait du regard les très nombreux ouvrages rangés dans la bibliothèque. De vieilles éditions originales, des essais d’économie, des œuvres philosophiques, des recueils de poèmes, et tant d’autres livres emplissaient les rayons.
Hillcomb fit son entrée. Thornton le reconnut immédiatement, pour l’avoir vu à de nombreuses reprises dans les quotidiens publiés sur Newspaper Row. Malgré son âge et son air grave, Hillcomb avait fière allure, avec sa barbe blanche et sa moustache parfaitement taillées, son costume impeccable, et son port altier. Le notable salua Thornton avec une politesse formelle. Puis après une forte poignée de main, Hillcomb alla droit au but. « Monsieur Thornton, si je vous ai fais venir, c’est parce que, parmi mes nombreuses propriétés, il y en a une qui me pose quelques soucis. » Il fit une pause en se raclant élégamment la gorge. « Et s’il y a bien une chose je n’aime pas, c’est de laisser des soucis se pérenniser. Je m’explique. La maison est située sur les hauteurs de Washington Street. C’est un héritage, plus qu’un investissement. Les derniers locataires l’ont fui avant d’être internés au Danvers State Hospital, leur état relevant de la psychiatrie. Je n’ai jamais vraiment creusé l’histoire de cette maison. Mais on raconte que les différents locataires et propriétaires qui s’y sont succédés sont soit décédés dans des conditions étranges, soit devenus fous. Je ne crois bien évidemment pas à toutes ces sornettes. Mais je ne supporterais pas de voir mon nom associé à un pitoyable canular ésotérique. Il est temps de remettre un peu d’ordre et de rationalité dans tout ça, pour que je puisse vendre sereinement ce bien. »
Les émoluments proposés eurent vite fait de convaincre Thornton. A bien y réfléchir, il ne s’agissait de rien de plus que d’entrer légalement dans une demeure inhabitée, d’ouvrir les fenêtres, d’aérer et de visiter les lieux. Le passé d’agent immobilier de son associé allait se révéler fort utile : quelques heures passées au bureau du cadastre permettraient de connaitre les précédents propriétaires, et des recherches rapides sur chacun d’entre eux rassureraient quant à la façon dont ils ont quitté ce monde. Que pouvait-il bien arriver ? Non, vraiment, une telle offre ne pouvait être déclinée.
En effet, on ne voit pas ce qui pourrait mal se passer. L’atmosphère chaleureuse d’une bibliothèque correspond à tous les univers de jeu de rôle d’horreur contemporaine, voire médiéval fantastique (si les personnages de vos joueurs visitent un érudit, alchimiste ou magicien).
Et si vous souhaitez aller plus loin dans l’immersion, nous proposons des accessoires complémentaires qui soutiendront la fertile imagination de vos joueurs et vos efforts de maître de jeu. La lampe banquier et son abat jour vert caractéristique, nous vous la proposons. Tout comme nous proposons un projecteur diffusant une lumière tamisée recréant une atmosphère feutrée, ou encore une lampe orientale stylisée projetant ses mosaïques de couleurs sur votre table ou votre tapisserie. Un gramophone de taille réduite, posé sur votre table, diffusera votre playlist années vingt ou trente sans le moindre câble, grâce à sa technologie bluetooth. Même votre écran pourra reprendre un décor de bibliothèque mystérieuse, agrémenté d’un crâne. Et pour ce qui est du crâne, nous vous en proposons un modèle à l’échelle, et un autre pour éclairer votre table à la bougie.
Matériau : Polyester hydrofuge imprimé tout en couleur.
Contenu : Une nappe / tapisserie polyester 150 x 200 cm, impression 3D motif bibliothèque feutrée, avec système d’accrochage mural.
Emballage : Sachet plastique.
Univers idéaux : Tous les univers d’horreur contemporaine, et tous les jeux de rôle d’investigation, se déroulant depuis la fin du XIXème siècle jusqu’à maintenant. Mais aussi certaines scènes de scénario d’heroic fantasy.
Jeux idéaux : L’Appel de Cthulhu, Cthulhu Hack, Chroniques Oubliées, Trail of Cthulhu, Chill, tous les jeux motorisés par Gumshoe, D&D, Pathfinder…