Description
… Suite du récit commencé sur les fiches produits « Bigfoot » et « La Main Rouge ». Mais est-ce vraiment la fin ?
L’Agent Shepard arriva face au sordide mobile home de Mathison, accompagnée par le Shérif Hearley. L’abominable bicoque était posée maladroitement au milieu de la clairière. Seule une fumée s’échappant de la cheminée révélait la présence d’un occupant. Les carcasses rouillées de véhicules qui entouraient le vétuste logement constituaient autant de refuges pour la faune local. Une petite meute de chiens faméliques les accueillit, venant les renifler alors qu’ils descendaient de la voiture de patrouille.
Shepard se frotta les yeux. Le manque de sommeil commençait à se faire sentir. Lorsque Mathison sortit de chez lui et fit quelques pas sur la terrasse de planches craquantes, elle avança, et dégaina son badge du FBI sans prendre le temps de faire les présentations. Peu impressionné, Mathison les invita à entrer en psalmodiant d’incompréhensibles politesses.
L’intérieur du mobile home était dégoutant. Des rais de lumière constellés de poussière illuminaient péniblement les lieux. Certaines zones restaient plongées dans l’obscurité. Le sol était jonché de détritus, de documents, de canettes de bières. Des assiettes sales émergeaient de l’évier jauni de crasse. Une planche posée sur deux tréteaux servait de bureau. Dessus étaient posés des extraits de journaux et des photos relatant la disparition du fils et de l’épouse de Mathison. Ce dernier semblait confus, épuisé, et apeuré. En murmurant, il relatait cette période de sa vie, ainsi que les incidents survenus la nuit dernière. Shepard avait du mal à le comprendre. Puis il évoqua sans retenue son intérêt croissant pour l’ésotérisme et la pratique du vaudou, seuls à même, selon lui, d’élucider ce que « les fédéraux lui cachaient ». Avec l’aide du Shérif, l’Agent Shepard réussit à le canaliser, et l’écouta pendant une demi-heure. Même au solde de cet entretien, rien ne faisait sens. Ses notes, à l’image des propos de Mathison, étaient incohérents. Une fois dehors, il lui faudrait ordonner au Shérif de faire passer les services sociaux.
Alors qu’ils s’apprêtaient à prendre congé, Shepard jeta machinalement un œil au contenu du réfrigérateur, alors que Mathison l’ouvrait pour se saisir d’une énième bière. Ce qu’elle entrevit lui glaça l’échine. Sur une des étagères du frigo trônaient cinq doigts humains. Mathison se retourna, tombant nez à nez avec le Glock 9mm que Shepard pointait sur lui. « Shérif Heartley, menottez cet homme ! »
Si vous êtes un horrible maitre de jeu, vous pourrez révéler à vos joueurs ces doigts putréfiés, arrachés, mutilés, et gonflés, à l’occasion d’une scène clé de votre scénario ou de votre campagne. Ou bien vous pourrez les poser en macabres éléments de décor sur votre table de jeu de rôle : ils sauront (une fois éclairés par des bougies, une lampe banquier ou tempête) suggérer une ambiance délicieusement morbide et inquiétante. Si l’univers dans lequel vous jouez se situe dans les années 20, un gramophone pourra diffuser des sonorités glauques pour parfaire l’ambiance. L’horreur n’ayant pas de limite, cet artefact correspondra toutefois à tous les types de jeu, que leur proposition soit contemporaine, médiévale fantastique, horrifique, ou futuriste. Il trouvera dés lors sa place sur une nappe cosmique, ou imitation bois, pierre, ou brique.
Matériau : Plastique souple.
Contenu : Imitation de 5 doigts en piteux état.
Emballage : Vrac.
Univers idéaux : Tous !… Dès lors que l’horreur est au rendez-vous.
Jeux idéaux : Tous aussi, dès lors qu’il y sera question de membres mutilés !.. Mais plus particulièrement l’Appel de Cthulhu, Kult, Trail of Cthulhu, etc…
