Unboxing vintage : Ghostbusters, le jeu de rôle horriblement joyeux.
Je fais partie de cette génération bénie qui a découvert enfant toute les franchises qui animent la sphère geek actuelle. Parmi ces franchises, Ghostbusters reste une de mes préférées. Et peu de jeunes rôlistes savent qu’un jeu de rôle a été édité à l’époque, qu’il a même bénéficié de deux versions, et de quelques scénarii, pour la plupart bien ficelés.
En 1984, j’avais 12 ans. C’était super, d’avoir 12 ans en 1984. On se rendait à l’école en vélo cross, et nos parents nous laissaient sortir jouer dans le quartier, sans la moindre crainte. C’était un peu l’enfance à la Spielberg, telle que dépeinte dans « E.T. » ou « Poltergeist ». Et en 1984, on a eu aussi droit à quelques films qui, me concernant, sont devenus pour ainsi dire totémiques : « Gremlins », « Indiana Jones et le Temple Maudit », « Dune », « L’Histoire sans Fin », « 2010, l’Année du Premier Contact », « Starman », « Star Trek III : A la Recherche de Spock »…. Et, mon petit préféré, « Ghostbusters ».
A 12 ans, le film m’avait bouleversé, à tel point que je m’étais immédiatement identifié à ces quatre héros improbables qui, sans l’avoir vraiment demandé, sauvaient le monde. Ils étaient cool. Leur uniforme était cool. Leur équipement était cool. Même les fantômes étaient cool. Pour un préado, le film faisait peur, juste assez pour irriguer d’un boost d’adrénaline, sans pour autant en faire des cauchemars. A partir de là, tout ce qui avait attrait à « Ghostbusters » est devenu ma marotte, au point d’enliser mes parents dans le plus profond des ennuis à l’évocation récurrente de la toile. Un an plus tard, nous avions notre premier magnétoscope. Les films étaient peu à la vente –oui bien ils coutaient fort chers-, et il fallait se rabattre sur les vidéoclubs pour pouvoir les voir. « Ghostbusters » est probablement, avec « les Griffes de la Nuit », la cassette que j’ai le plus loué, tant j’avais envie de le revoir encore et encore.
C’est à peu près à cette période que j’ai découvert le jeu de rôle, et toutes les possibilités qu’il offrait en terme de narration et d’immersion. En fait, j’ai aimé le jeu de rôle car il me permettait de recréer toutes les sensations que j’adorais vivre au cinéma. Alors évidemment, quand le jeu de rôle Ghostbusters, the frightfully cheerful roleplaying game est sorti en 1986, j’ai bondi dessus ! J’ai aussi bondi en 1989-90 sur la seconde édition, ainsi que sur les quelques suppléments édités –il ne m’en manque qu’un pour avoir la collection complète-.
C’est un peu une déclaration d’amour pour un jeu de rôle que j’adore, en même temps qu’une madeleine de Proust, tout en étant une analyse complète et détaillée de ce que ce merveilleux Ghostbusters RPG offre, que je vous propose dans la longue vidéo ci-dessous. Je compte sur vous pour nous mettre un petit pouce vers le haut, et vous abonner à la chaîne Youtube !
Je publierai très prochainement d’autres vidéos pour détailler les suppléments –dont on voit certains ici à l’écran- et surtout la seconde édition. Cela permettra de les comparer.
Je vous propose aussi ici un album photo contenant quantités de clichés de tables que j’ai mises en place pour des parties de Ghostbusters ces dernières années. Si d’aventure vous souhaitez masteriser le jeu, cela vous donnera quelques idées. Et dans tous les cas, vous trouverez au sein de la gamme quelques produits tout à fait adaptés à l’ambiance : une nappe brique, pour le coté urbain d’une ville américaine ; une lampe banquier pour le coté classe d’un bureau de Manhattan –qui pourrait être le QG des Ghostbusters-, ou bien des lampes tempêtes si le cadre est plus obscur ou exotique –voire, même, des bougies leds-. Pour une lumière fantômatique, rien de mieux que notre projecteur galaxie : je le positionne en général sur une couleur verte, et on a le sentiment que les murs sont recouverts de slime ! Une tapisserie bibliothèque derrière le MJ rappellera la scène d’intro du premier film. Si vos casseurs de fantômes affrontent des zombies, jeter une main, un pied ou des doigts sur la table au moment opportun sera des plus convaincants !
En espérant que cette présentation vous aura plu, il me reste à vous souhaiter d’excellentes parties !
Christophe Pavillon.